ABROGEANT / ABROGÉ
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ABROGEANT / ABROGÉ
ABROGEANT / ABROGÉ, une des clés indispensables pour comprendre l’islam.
Coran Sunnah Mahomet Add comments
Mai 132013
Source:
Anne-Marie Delcambre nous le rappelle: «dans le cas de deux versets qui se contredisent, pour les spécialistes, le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier». Il faut donc une première approche essentielle, celle de la lecture chronologique du coran. Plusieurs islamologues ont établi un coran chronologique, différent du coran traditionnel dans lequel les sourates sont classées de la plus longue sourate à la plus courte, mis à part la première, la Fatiha. Pour ma part, je recommande l’édition française de la traduction de Sami Aldeeb, excellent islamologue. Cette édition simplifie la lecture et la compréhension du coran car elle comporte des renvois aux abrogations.
On a ainsi un coran divisé en 2 sections: la première, qui concerne les «révélations» faites entre 610 et 622, dénommées pré-Hégire ou mecquoises, et la seconde, celle qui date de 622 à la mort de Mahomet, dénommées post-Hégire ou médinoises.
Cette lecture éclaire les contradictions relevées dans le coran et elle sont expliquées par la science islamique par le principe des versets abrogés (Mansukh) et des versets abrogeants (Nasikh) : les versets les plus récents concernant un sujet donné abrogent les versets plus anciens portant sur le même sujet.
N’en déplaise au Professeur Mohammed Talbi, qui nie l’existence du principe abrogeant/abrogé et qui affirme que le “verset du sabre” [abrogeant les verset antérieurs tolérants] est une invention de quelques exégètes afin de théoriser “l’abrogeant et l’abrogé” qui trouve son origine dans l’ijtihad (effort d’interprétation) de l’imam Al-Chafii (cf wikipédia: coran ), le principe verset abrogeant (nasikh) / verset abrogé (mansukh) est contenu dans le coran lui-même:
– 2.106: Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblabke. Ne sait-tu pas qu’Allah est Omnipotent?
– 16.101: Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : “Tu n’es qu’un menteur”. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas.
Rien du contenu du coran ne peut être contesté, sous peine d’hérésie. Donc, la preuve apportée par ces versets est amplement suffisante. Mais s’il le fallait, d’autres preuves viennent renforcer cette thèse d’abrogeant/abrogé, comme ce hadith de Bukhari (sahih 56/19):
– Anas ibn Malik a dit: « L’envoyé d’Allah prononça pendant trente matins des malédictions contre les meurtriers des gens du puits de Mawna, contre Ril, Dhakwan, Usayya, qui s’étaient montrés rebelles à Allah et à son envoyé» . Anas ajoute: « un morceau du Coran fut révélé relativement aux gens du puits de Mawna ; nous le récitâmes puis il fut abrogé » . C’était: “Apprenez aux nôtres que nous avons rencontré notre seigneur ; il a été content de nous et nous a rendus content de lui”.
Wikipédia, qui par ailleurs cite le coran chronologique du Professeur Sami Aldeeb, dit à ce propos que «selon l’islamologue français Jacques Berque sur les 114 sourates du Coran, 71 sont plus ou moins concernées par l’abrogation». Ce qui représente 62 % du contenu du coran.
Outre que le principe apporte la preuve que le coran n’est pas la parole de dieu, car dieu est par définition omnipotent et omniscient et ne peut en aucun cas se tromper, surtout au point d’abroger sa propre parole, ce principe n’est donc pas reconnu par tous les musulmans. Mais alors, comment expliquent-ils les versets tolérants de la première période (à l‘exemple du verset 109.6 qui s‘adresse aux kafirunes (les mécréants, infidèles, impies): «à vous votre religion, à moi ma religion», comparés à ceux belliqueux, haineux, incitant au crime et au génocide, etc, de l’autre période? Les ouloumates qui réfutent le principe mansukh/nasikh ont beau utiliser la parabole du médecin qui fait évoluer son traitement en fonction de l’état du malade, en prétextant que la révélation ne peut être donnée d’un coup, ils sont loin d’être convaincants.
La meilleure explication, qui a aussi le mérite d’être claire, est dans les versets concernant le vin. Pour bien comprendre l’évolution de la position de Mahomet sur ce sujet, il suffit de replacer les versets dans l’ordre chronologique:
– 16.67: Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour des gens qui raisonnent.
– 2.219: Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : “Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l’utilité”. Et ils t’interrogent : “Que doit-on dépenser (en charité)? ” Dis : ” L’excédent de vos bien.” Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditez.
-4.43: Ô les croyants! N’approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d’impureté [pollués] – à moins que vous ne soyez en voyage – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. Allah, en vérité est Indulgent et Pardonneur.
– 5.90: Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, oeuvre du Diable. Écartez-vous en, afin que vous réussissiez.
On passe d’un «aliment excellent» qui est de plus un signe de dieu, dont la consommation est donc encouragée, par des étapes intermédiaires (un grand péché … mais quelques avantages, l’interdiction de prier quand on est ivre) et on finit par l‘interdiction la plus formelle. Si les versets ne s’abrogent pas l’un l’autre, comment expliquer cette pirouette, ce revirement total?
À moins d’admettre que dieu et son prophète son faillibles, ou que Mahomet est un âne qui ne comprend pas le message de son dieu, ou que ce dieu n’est pas un dieu, ou enfin, que Mahomet, dans ses transes de «révélation», n’est qu’atteint d’une maladie dont ont ne connait pas la cause.
En consultant le précieux coran de Sami Aldeeb, on s’aperçoit que la sourate 16 est mecquoise et les 3 autres médinoises, «révélées» dans l’ordre suivant: la sourate 2 est 87ème, la 4 est 92ème et enfin, la 5 est 112ème sur 114.
Qu’en pensent les ulémas «négateurs»? Quels sont les arguments de ceux qui nient le principe mansukh/nasikh? Très superficiels, pour ne pas dire inexistants. Jugez-en plutôt, par la réponse de Mohammed al-Ghazali. Ce savant de l’islam est un auteur prolixe et un théologien réputé, de la fameuse Université al-Azhar. Il est reconnu comme l’un des artisans du renouveau de la foi islamique en Égypte. Ses arguments: «Ceux qui disent aussi que 120 versets sur la bonne prédication aurait été abrogés par un seul (le verset de l’épée) sont d’une stupidité incompréhensible, que nous ne pouvons expliquer que par le degré de régression qui a abruti nos raisons durant les siècles de déclin et de stagnation […] La prédication serait annulée, pour que l’épée prenne place ? Voila une aberration qu’aucun esprit raisonnable ne peut accepter!» (Mohamed al-Ghazali, «Comprendre le Coran aujourd’hui»).
Selon lui, tout verset est là pour agir sur la société à un moment donné, il suffit de savoir quand l’actionner . Sic ! C’est tout, c‘est plus que léger et ça n‘apporte aucune preuve, bien au contraire. Ce qui laisse penser que ces grands savants ne cherchent qu’à nous tromper en essayant de faire passer le coran pour ce qu‘il n‘est pas. D’autant qu’ils ont pour habitude d’invoquer les versets mecquois pour nous faire croire que leur dogme est tolérant, pacifique et cultive l’amour du prochain.
Un des versets les plus souvent cités par les musulmans est le 2.256 «nulle contrainte en religion» Dans le but de faire croire que l‘islam tolère les non-musulmans chez lui, dans le Dar al Islam. Or ce verset est abrogé par le verset dit de la «dhimmitude»:
– 9.29: Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies.
CONCLUSION:
Voici, copiée sur le site «mejliss.com», la traduction du tafsir (exégèse) d’Ibn Kathir du verset 5 de la sourate 9 (appelé verset de l’épée):
Ceci est le verset de l’épée. Mujahid, `Amr bin Shu`ayb, Muhammad bin Ishaq, Qatadah, As-Suddi et `Abdur-Rahman bin Zayd bin Aslam ont dit que les quatre mois mentionnés dans ce verset sont les quatre mois de grâce mentionnés dans le verset : (Voyagez librement pendant quatre mois à travers la terre.)Allah a ensuite dit : (Et quand les mois sacrés seront passés…), ce qui signifie “Après la fin des quatre mois durant lesquels Nous vous avons interdit d’attaquer les associateurs, qui est la période de grâce que Nous leur avons accordée, combattez et tuez les associateurs où que vous les trouviez” La phrase suivante d’Allah Alors combattez les associateurs où que vous les trouviez) signifie sur la terre en général, à l’exception de la Mosquée Sacrée, car Allah a dit : (Ne les combattez pas près de la Mosquée Sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc.) Allah a dit ensuite : (et capturez-les), exécutez certains et gardez les autres comme prisonniers, (assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade), n’attendez pas de tomber sur eux. Cherchez-les plutôt, et assaillez-les sur leurs terres et dans leurs forts, rassemblez-vous intelligemment sur les routes et les chemins pour que ce qui est large leur paraisse petit. De cette façon, ils n’auront d’autre choix que mourir ou embrasser l’Islam, (Si ensuite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.) Abu Bakr As-Siddiq a utilisé cet honorable verset comme preuve pour combattre ceux qui avaient refusé de payer la zakat. Ce verset a autorisé de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils embrassent l’Islam et appliquent ses règles et obligations. Allah mentionne ici les plus importants aspects de l’Islam, ainsi que ce qui est moins important. Les plus importants éléments de l’Islam après les deux attestations de foi, sont certainement la prière, qui est le droit d’Allah, l’Exalté et le Plus Haut, et ensuite la zakat, qui profite aux pauvres et aux nécessiteux. Ce sont les plus honorables actes que la créature puisse accomplir, et c’est pourquoi Allah mentionne souvent la prière et la zakat ensemble. Dans les deux sahihs, il est mentionné que Ibn `Umar a dit que le Messager d’Allah a dit : (On m’a ordonné de combattre ces gens jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah. On m’a ordonné aussi d’établir la prière et de faire payer la zakat.) Ce verset honorable (9:5) a été appelé le Verset de l’Epée, et à propos de celui-ci Ad-Dahhak bin Muzahim a dit : “Il a abrogé tous les accords de paix entre le Prophète et les associateurs, tout traité, et tout pacte.” Al-`Awfi a dit que Ibn `Abbas a commenté : “Aucun associateur n’avait eu autant de traités ou promesses de paix depuis que la sourate Bara’ah avait été révélée. Les quatre mois, en plus de tous les traités de paix établis avant que Bara’ah soit révélée et annoncée s’étaient terminés le 10ème jour du mois de Rabi` Al-Akhir”.
On ne peut ÊTRE PLUS CLAIR: le verset de l’épée est une «prescription divine» qui demande aux musulmans de tuer les non-musulmans, et il abroge les versets précédents de tolérance
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Mai 132013
Source:
Anne-Marie Delcambre nous le rappelle: «dans le cas de deux versets qui se contredisent, pour les spécialistes, le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier». Il faut donc une première approche essentielle, celle de la lecture chronologique du coran. Plusieurs islamologues ont établi un coran chronologique, différent du coran traditionnel dans lequel les sourates sont classées de la plus longue sourate à la plus courte, mis à part la première, la Fatiha. Pour ma part, je recommande l’édition française de la traduction de Sami Aldeeb, excellent islamologue. Cette édition simplifie la lecture et la compréhension du coran car elle comporte des renvois aux abrogations.
On a ainsi un coran divisé en 2 sections: la première, qui concerne les «révélations» faites entre 610 et 622, dénommées pré-Hégire ou mecquoises, et la seconde, celle qui date de 622 à la mort de Mahomet, dénommées post-Hégire ou médinoises.
Cette lecture éclaire les contradictions relevées dans le coran et elle sont expliquées par la science islamique par le principe des versets abrogés (Mansukh) et des versets abrogeants (Nasikh) : les versets les plus récents concernant un sujet donné abrogent les versets plus anciens portant sur le même sujet.
N’en déplaise au Professeur Mohammed Talbi, qui nie l’existence du principe abrogeant/abrogé et qui affirme que le “verset du sabre” [abrogeant les verset antérieurs tolérants] est une invention de quelques exégètes afin de théoriser “l’abrogeant et l’abrogé” qui trouve son origine dans l’ijtihad (effort d’interprétation) de l’imam Al-Chafii (cf wikipédia: coran ), le principe verset abrogeant (nasikh) / verset abrogé (mansukh) est contenu dans le coran lui-même:
– 2.106: Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblabke. Ne sait-tu pas qu’Allah est Omnipotent?
– 16.101: Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : “Tu n’es qu’un menteur”. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas.
Rien du contenu du coran ne peut être contesté, sous peine d’hérésie. Donc, la preuve apportée par ces versets est amplement suffisante. Mais s’il le fallait, d’autres preuves viennent renforcer cette thèse d’abrogeant/abrogé, comme ce hadith de Bukhari (sahih 56/19):
– Anas ibn Malik a dit: « L’envoyé d’Allah prononça pendant trente matins des malédictions contre les meurtriers des gens du puits de Mawna, contre Ril, Dhakwan, Usayya, qui s’étaient montrés rebelles à Allah et à son envoyé» . Anas ajoute: « un morceau du Coran fut révélé relativement aux gens du puits de Mawna ; nous le récitâmes puis il fut abrogé » . C’était: “Apprenez aux nôtres que nous avons rencontré notre seigneur ; il a été content de nous et nous a rendus content de lui”.
Wikipédia, qui par ailleurs cite le coran chronologique du Professeur Sami Aldeeb, dit à ce propos que «selon l’islamologue français Jacques Berque sur les 114 sourates du Coran, 71 sont plus ou moins concernées par l’abrogation». Ce qui représente 62 % du contenu du coran.
Outre que le principe apporte la preuve que le coran n’est pas la parole de dieu, car dieu est par définition omnipotent et omniscient et ne peut en aucun cas se tromper, surtout au point d’abroger sa propre parole, ce principe n’est donc pas reconnu par tous les musulmans. Mais alors, comment expliquent-ils les versets tolérants de la première période (à l‘exemple du verset 109.6 qui s‘adresse aux kafirunes (les mécréants, infidèles, impies): «à vous votre religion, à moi ma religion», comparés à ceux belliqueux, haineux, incitant au crime et au génocide, etc, de l’autre période? Les ouloumates qui réfutent le principe mansukh/nasikh ont beau utiliser la parabole du médecin qui fait évoluer son traitement en fonction de l’état du malade, en prétextant que la révélation ne peut être donnée d’un coup, ils sont loin d’être convaincants.
La meilleure explication, qui a aussi le mérite d’être claire, est dans les versets concernant le vin. Pour bien comprendre l’évolution de la position de Mahomet sur ce sujet, il suffit de replacer les versets dans l’ordre chronologique:
– 16.67: Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour des gens qui raisonnent.
– 2.219: Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : “Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l’utilité”. Et ils t’interrogent : “Que doit-on dépenser (en charité)? ” Dis : ” L’excédent de vos bien.” Ainsi, Allah vous explique Ses versets afin que vous méditez.
-4.43: Ô les croyants! N’approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d’impureté [pollués] – à moins que vous ne soyez en voyage – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. Allah, en vérité est Indulgent et Pardonneur.
– 5.90: Ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, oeuvre du Diable. Écartez-vous en, afin que vous réussissiez.
On passe d’un «aliment excellent» qui est de plus un signe de dieu, dont la consommation est donc encouragée, par des étapes intermédiaires (un grand péché … mais quelques avantages, l’interdiction de prier quand on est ivre) et on finit par l‘interdiction la plus formelle. Si les versets ne s’abrogent pas l’un l’autre, comment expliquer cette pirouette, ce revirement total?
À moins d’admettre que dieu et son prophète son faillibles, ou que Mahomet est un âne qui ne comprend pas le message de son dieu, ou que ce dieu n’est pas un dieu, ou enfin, que Mahomet, dans ses transes de «révélation», n’est qu’atteint d’une maladie dont ont ne connait pas la cause.
En consultant le précieux coran de Sami Aldeeb, on s’aperçoit que la sourate 16 est mecquoise et les 3 autres médinoises, «révélées» dans l’ordre suivant: la sourate 2 est 87ème, la 4 est 92ème et enfin, la 5 est 112ème sur 114.
Qu’en pensent les ulémas «négateurs»? Quels sont les arguments de ceux qui nient le principe mansukh/nasikh? Très superficiels, pour ne pas dire inexistants. Jugez-en plutôt, par la réponse de Mohammed al-Ghazali. Ce savant de l’islam est un auteur prolixe et un théologien réputé, de la fameuse Université al-Azhar. Il est reconnu comme l’un des artisans du renouveau de la foi islamique en Égypte. Ses arguments: «Ceux qui disent aussi que 120 versets sur la bonne prédication aurait été abrogés par un seul (le verset de l’épée) sont d’une stupidité incompréhensible, que nous ne pouvons expliquer que par le degré de régression qui a abruti nos raisons durant les siècles de déclin et de stagnation […] La prédication serait annulée, pour que l’épée prenne place ? Voila une aberration qu’aucun esprit raisonnable ne peut accepter!» (Mohamed al-Ghazali, «Comprendre le Coran aujourd’hui»).
Selon lui, tout verset est là pour agir sur la société à un moment donné, il suffit de savoir quand l’actionner . Sic ! C’est tout, c‘est plus que léger et ça n‘apporte aucune preuve, bien au contraire. Ce qui laisse penser que ces grands savants ne cherchent qu’à nous tromper en essayant de faire passer le coran pour ce qu‘il n‘est pas. D’autant qu’ils ont pour habitude d’invoquer les versets mecquois pour nous faire croire que leur dogme est tolérant, pacifique et cultive l’amour du prochain.
Un des versets les plus souvent cités par les musulmans est le 2.256 «nulle contrainte en religion» Dans le but de faire croire que l‘islam tolère les non-musulmans chez lui, dans le Dar al Islam. Or ce verset est abrogé par le verset dit de la «dhimmitude»:
– 9.29: Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies.
CONCLUSION:
Voici, copiée sur le site «mejliss.com», la traduction du tafsir (exégèse) d’Ibn Kathir du verset 5 de la sourate 9 (appelé verset de l’épée):
Ceci est le verset de l’épée. Mujahid, `Amr bin Shu`ayb, Muhammad bin Ishaq, Qatadah, As-Suddi et `Abdur-Rahman bin Zayd bin Aslam ont dit que les quatre mois mentionnés dans ce verset sont les quatre mois de grâce mentionnés dans le verset : (Voyagez librement pendant quatre mois à travers la terre.)Allah a ensuite dit : (Et quand les mois sacrés seront passés…), ce qui signifie “Après la fin des quatre mois durant lesquels Nous vous avons interdit d’attaquer les associateurs, qui est la période de grâce que Nous leur avons accordée, combattez et tuez les associateurs où que vous les trouviez” La phrase suivante d’Allah Alors combattez les associateurs où que vous les trouviez) signifie sur la terre en général, à l’exception de la Mosquée Sacrée, car Allah a dit : (Ne les combattez pas près de la Mosquée Sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc.) Allah a dit ensuite : (et capturez-les), exécutez certains et gardez les autres comme prisonniers, (assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade), n’attendez pas de tomber sur eux. Cherchez-les plutôt, et assaillez-les sur leurs terres et dans leurs forts, rassemblez-vous intelligemment sur les routes et les chemins pour que ce qui est large leur paraisse petit. De cette façon, ils n’auront d’autre choix que mourir ou embrasser l’Islam, (Si ensuite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.) Abu Bakr As-Siddiq a utilisé cet honorable verset comme preuve pour combattre ceux qui avaient refusé de payer la zakat. Ce verset a autorisé de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils embrassent l’Islam et appliquent ses règles et obligations. Allah mentionne ici les plus importants aspects de l’Islam, ainsi que ce qui est moins important. Les plus importants éléments de l’Islam après les deux attestations de foi, sont certainement la prière, qui est le droit d’Allah, l’Exalté et le Plus Haut, et ensuite la zakat, qui profite aux pauvres et aux nécessiteux. Ce sont les plus honorables actes que la créature puisse accomplir, et c’est pourquoi Allah mentionne souvent la prière et la zakat ensemble. Dans les deux sahihs, il est mentionné que Ibn `Umar a dit que le Messager d’Allah a dit : (On m’a ordonné de combattre ces gens jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah. On m’a ordonné aussi d’établir la prière et de faire payer la zakat.) Ce verset honorable (9:5) a été appelé le Verset de l’Epée, et à propos de celui-ci Ad-Dahhak bin Muzahim a dit : “Il a abrogé tous les accords de paix entre le Prophète et les associateurs, tout traité, et tout pacte.” Al-`Awfi a dit que Ibn `Abbas a commenté : “Aucun associateur n’avait eu autant de traités ou promesses de paix depuis que la sourate Bara’ah avait été révélée. Les quatre mois, en plus de tous les traités de paix établis avant que Bara’ah soit révélée et annoncée s’étaient terminés le 10ème jour du mois de Rabi` Al-Akhir”.
On ne peut ÊTRE PLUS CLAIR: le verset de l’épée est une «prescription divine» qui demande aux musulmans de tuer les non-musulmans, et il abroge les versets précédents de tolérance
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